11 octobre 2010
Etrangers
Les harmonies décadentes
Qui jour et nuit nous hantent
Anoblissent nos vies
Nos corps, privés de tout ressort
Lavés de tout remords
De tant de nuits d'ivresse
C'est vrai, nous sommes des étrangers
C'est vrai, nous sommes des étrangers
Si nos désirs sont sans limite
Nos rêves aux charmes singuliers
D'un éternel été
Qu'importe la maudite paresse
Qui flétrit les promesses
De nos vies immortelles
C'est vrai, nous sommes des étrangers
C'est vrai, nous sommes des étrangers
Et quand la nuit souvent nous griffe
De tant d'images de nos passés
Notre vieil oranger
Au Nord, à des années-lumières
Se perdent dans les terres
Les prières de nos mères
C'est vrai, nous sommes des étrangers
C'est vrai, nous sommes des étrangers
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